Brouillons de pensées

Le révérend et les loups

Révérend impie pilotant tant qu'à faire ces fers saisissants, sans même y croire un mot. Maux qu'il a pourtant maugréés, au gré de ses mots, moteurs d'une heure où les loups perdent leurs ailes ou meurent sous les coups. Coupant court à leurs cours, écoutés par les derniers, mais niés par leurs compères, perdus sous les combes des greniers, ils grognent. L'assis curé grognon ainsi accourt à leur secours – pourtant de ce temps responsable de leurs habitats de sable, desquels, même avec pelles, on ne tire que des querelles –, tâtonnant sur le tact duquel se nantir devant ces têtes taciturnes. « De quel son vous ai-je dont fait don pour que pardon soit hors de question ? » Peu tendirent l'oreille, veillant sur l'or de leur restes, et restèrent hors débat, abattus par le bas dont ils subissaient les conséquences. « Qu'en est-il de nos semences ? » scanda l'un. « Scandaleux ! » sema l'autre. « Mais ne voyez-vous donc pas ? » dit le loup clairvoyant, oyant la supercherie de l'auteur haut-perché. « Chez Père déjà vous vous trompiez, regardant la trompe mouvante plutôt que le pied ancré ! » Créant ainsi l'encre qui marqua le révérend épié, de la trace du calamar oublié trompé par la forme de ses pieds, l'oracle loup se racla la gorge, et dit : « alors que la faim est arrivée à pied, la satiété est gaieté, et guetteurs que nous sommes, bavant devant ton vent, curé, récuse-toi ou tu seras mangé. »